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Camus, le Bien, le Mal….

par berdepas

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Lorsque le ciel s’embrume, lorsque l’horizon s’obscurcit, les repères deviennent plus incertains. Alors, un dangereux sentiment s’empare de ceux qui, comme moi, n’ont pas été effleurés par « la grâce divine », et qui, dénués de certitudes, se laissent envahir par le doute….

Ce sentiment, c’est celui de vivre les derniers instants d’un monde qui semble ne plus savoir où il va, sans doute à force d’avoir renoncé à savoir d’où il vient….

Au nom d’un illusoire « progressisme », il est devenu pertinent de refuser de se référer au passé, et de se laisser entraîner dans une sorte de « fuite en avant », par ceux qui ont définitivement confondu les aspirations naturelles, et légitimes, des hommes à la Liberté, avec des pulsions naturelles, elles aussi,-  mais dangereuses, quand elles ne sont pas maîtrisées-, et qui poussent les hommes à se laisser emporter par le « mouvement libertaire » à la recherche d’une liberté absolue fondée sur la négation du principe d’autorité dans l’organisation sociale et le refus de toute contrainte, qui depuis 1968 règne sur la vie intellectuelle du monde occidental.

Ainsi, il est devenu interdit, parce que « ringard » et nauséabond d’évoquer la nostalgie d’un « c’était mieux avant »…..

L’intrusion dans le roman posthume de Camus, « Le Premier Homme », m’a entraîné, le soir suivant dans le Camus de « La Pléiade »….

Tombant au hasard des premières pages du premier tome, sur le discours prononcé lors de la remise de son prix Nobel en 1957, je rédécouvre cette phrase : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »

Une bonne leçon pour celui qui arrivant au soir de sa vie, se dit que n’ayant pas contribué à la tentative de refaire le monde, il ne lui reste que bien peu de temps pour s’associer à ceux qui tentent « d’empêcher que le monde se défasse. »

Puis au fil des pages du « papier Bible »de la Pléiade, effeuillées avec précaution, je tombe sur des phrases, qui dans le style parfois sentencieux de Camus, ne laissent jamais le lecteur indifférent.

Ainsi, dans les Carnets , cette phrase que je m’empresse de noter, pour m’en souvenir: « Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime ». Je me sens concerné.

Puis, au hasard des pages de « l’Envers et l’Endroit », cette phrase redoutablement vraie : »N’être plus écouté, c’est cela qui est terrible lorsqu’on est vieux »…..

J’imagine alors ce qu’aurait pu écrire Camus dans ses Carnets consacrés à la Guerre d’Algérie, s’il était encore vivant aujourd’hui, confronté aux délires criminels du « djihadisme »…..

Je l’imagine, confronté à  un jeune extrémiste, prêt à se faire sauter au nom de l’islam : comment le convaincre que ce qu’il se prépare à faire est mal ?

Lui dire qu’il va tuer des innocents alors qu’il est convaincu que, hors son univers de fanatiques, le monde n’est constitué que de mécréants qui méritent la mort.

Lui parlerait-il du  respect de la vie ? De la liberté de l’autre, de choisir son mode de vie et de vivre selon ses propres traditions ?

Quelle attitude aurait-il confronté à des valeurs ne sont pas les siennes. Eprouverait-il ce vertigineux sentiment d’impuissance et de révolte qu’il évoquait lorsque, inquiet pour la vie de sa mère, il choisissait celle-ci, contre la violence criminelle, même considérée comme légitime par ceux qui n’en furent que les spectateurs, quitte à affronter le désaveu des « Grandes Consciences » ????

Toutes ces questions se bousculent dans ma tête, en feuilletant les pages de La Pleiade.

Je m’interroge alors sur le regard que porterait Camus sur notre époque. Albert Camus, – dont l’intelligence de coeur n’a eu d’égale que celle de son esprit, dont la plume talentueuse, comme les engagements dans la vie, ont su si bien rendre compte des questionnements qui l’ont habité -, « notre Albert Camus »aurait-il trouvé les mots justes pour justifier les valeurs qui sont les nôtres, face à la barbarie qui menace partout dans le monde ???

Saurait-il trouver aujourd’hui, les mots pour convaincre que le respect de l’homme est une valeur universelle, et que notre conception du bien et du mal doit être partagée sur la terre entière ???

Saurait-il trouver les arguments pour défendre ce que nous pensons être bon, ou condamner ce que nous estimons être mal, et être entendu de ceux qui n’écoutent plus personne ???

Camus aurait-il pu trouver une réponse à l’éternelle question qui hante les civilisations capables de s’interroger sur elles-mêmes alors que confrontées à la lutte entre le bien et le mal, le juste et l’injuste, l’égoïsme et la générosité, le clanique et l’universel, elles cherchent le chemin d’une vérité que seul, aujourd’hui, « le Parti du Bien », qui tente de nous imposer un « nouvel ordre moral »reposant sur les « dérives libertaires », prétend avoir trouvée ???

Car, s’il est vrai que les valeurs morales évoluent selon le temps, dans l’espace, et selon les sociétés,  quel serait le point de vue de Camus sur l’avortement qui relève aujourd’hui des droits reconnus par la loi française, alors qu’au nom de leur religion, certains continuent de se battre pour son interdiction ??? Saurait-il trouver les mots pour justifier que deux êtres qui s’aiment aient le droit de vivre officiellement ensemble même s’ils sont de même sexe, alors même qu’une partie de notre société vivant sous la Loi Coranique les condamne ???  Sur quels critères moraux s’apuierait-il  pour justifier ou non la gestation pour autrui (GPA) ???

En s’interrogeant sur ce qu’est le bien, et ce qu’est le mal ???

D’autres grands philosophes, avant Camus ont tenté de répondre à cette question. Il n’ont apparemment pas réussi à convaincre, puisque cette question reste entière, encore aujourd’hui, sauf pour ceux que le doute épargne et qui se réfugient derrière « leurs convictions »….

Les médias créent une tempête de fausses nouvelles autour de l’effondrement de la partie rebelle d’Alep

par The Wolf

Ignace – Alep reprise aux rebelles, l’ONU « horrifiée » Publié le 15 décembre 2016 par Olivier Demeulenaere C’est vrai ça, quelle tragédie… Alep est “tombée” ! Pas “libérée”, non : tombée entre les mains du gouvernement légal, qui a eu l’audace de la reprendre aux gentils terroristes  – pardon, “rebelles” – avec l’aide du méchant Poutine […]

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Selon Wikileaks, la fuite des mails de Clinton a été orchestrée par un membre du parti démocrate !

Selon Wikileaks, la fuite des mails de Clinton a été orchestrée par un membre du parti démocrate

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WikiLeaks publie des secrets US datant de 1979

Alors que la Maison Blanche continue d’incriminer les pirates russes et Vladimir Poutine, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, confirme avoir reçu les documents compromettant Hillary Clinton de la part… d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti !

Les tentatives de saboter la présidentielle aux États-Unis, le référendum sur le Brexit, ou encore le piratage de la correspondance du Parti démocrate (perpétré par Poutine lui-même!)… telle est la longue liste des « forfaits » perpétrés par les terribles Russes aux yeux de l’Occident.

N’en déplaise aux phobiques qui voient flotter partout la Main du Kremlin, un proche collaborateur de Julian Assange, Craig Murray, vient de vendre la mèche: les documents fuités du Parti démocrate provenaient de l’intérieur même de cette formation politique!

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« Aucun des fuites ne provenaient de Russie. La source avait un accès légal à l’information. Les documents ont été obtenus par des fuites de l’intérieur, pas par des cyberattaques », a déclaré M. Murray dans une interview au Daily Mail.

Selon lui, la source au sein du Parti démocrate lui a remis les documents en mains propres à Washington. M. Murray a récupéré le paquet lors d’une réunion clandestine dans une zone boisée près de l’Université américaine, dans le nord-ouest de la ville.

La personne qu’il a rencontrée n’était pas celle qui a obtenu l’information, mais un intermédiaire, a précisé M. Murray. L’employé a ajouté que la source avait pris la décision de transférer ces informations à WikiLeaks à cause de la corruption régnant au sein de Fondation Clinton et de l’élimination de Bernie Sanders de la course présidentielle.

Plus tôt, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure Jay Johnson a déclaré qu’aucune piste pointant une ingérence extérieure dans le processus de l’élection présidentielle américaine n’avait été décelée au cours de l’enquête.

Rappelons que le gouvernement américain a, sans jamais fournir la moindre preuve, formellement accusé la Russie en octobre d’avoir conduit des attaques informatiques contre les organisations politiques américaines, notamment le Parti démocrate, avant l’élection du 8 novembre.

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Le président russe Vladimir Poutine a toutefois nié toute implication de la Russie, qualifiant toutes accusations de la part de Washington d’« hystérie électorale »

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L’agonie de l’administration américaine sortante, incapable de gérer la défaite de sa candidate Hillary Clinton aux élections présidentielles, se poursuit. Comme d’ordinaire, les démocrates ne se donnent pas la peine de chercher les vraies raisons de leur échec. A quoi bon, la Main du Kremlin à bon dos !

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La chaîne américaine NBC News, citant deux sources haut placées dans le renseignement du pays, affirme que les autorités russes étaient impliquées dans les cyberattaques contre les sites américains lors de la présidentielle. «  Désormais, les porte-parole des services spéciaux américains jugent « avec un degré de certitude élevé » que le président russe Vladimir Poutine était personnellement impliqué dans la campagne secrète russe d’ingérence dans l’élection présidentielle  », annonce la chaîne.

La chaîne ne s’est pas donné la peine d’obtenir les commentaires officiels de la CIA ou des responsables du renseignement national.

L’administration d’Obama pourrait être contrainte de riposter avant de quitter le pouvoir, a confié à NBC News un ex-agent de la CIA.

En octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tentatives d’influencer les élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n’ont pas réussi à accéder aux systèmes électoraux américains.

Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection. Washington n’a jamais fourni la moindre preuve de l’implication de Moscou dans les tentatives de saper le scrutin.

De toute évidente, les nouvelles accusations portées contre le président russes resteront également gratuites et aucune preuve tangible ne sera jamais fournie

https://fr.sputniknews.com/international/201612151029188340-wikileaks-craig-murray-confirme-documents-fuite/

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